57% des entreprises françaises démunies en cas de fraude

fraude konica minolta

Le risque de fraude continue de planer au-dessus des entreprises françaises, d’après la nouvelle enquête d’Euler Hermes et de la DFCG. 7 entreprises sur 10 déclarent avoir été victimes d’au moins une tentative de fraude pour autant elles sont loin d’avoir toutes mis en place un plan d’urgence.

Euler Hermes, le leader européen de l’assurance fraude, et la DFCG, l’association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion, ont interrogé 300 directions financières sur leur exposition, ressenti et mesures de prévention face au phénomène de la cyberfraude.

Les résultats de l’enquête montrent que :

Les tentatives de fraudes sont plus efficaces.

30% des entreprises ont été victimes d’au moins une fraude avérée en 2017. Faux fournisseur, attaques cyber, faux professionnels du chiffre ou du droit se retrouvent dans le top 3 des fraudes en 2017. Les fraudeurs redoublent d’ingéniosité pour berner les entreprises en s’appuyant sur une connaissance approfondie de leurs us et coutumes. Ils profitent notamment des périodes où elles sont fragiles. Ainsi, un tiers des entreprises remarquent une recrudescence des tentatives de fraude lors des vacances ou des week-ends.

70% des directions financières interrogées craignent encore une accentuation du risque en 2018. Si les entreprises ont bien pris conscience qu’elles sont de plus en plus exposées, les mesures de protection développées sont-elles adaptées ?

Les entreprises comptent avant tout sur la vigilance des collaborateurs.

En pole position des solutions retenues pour lutter contre la fraude, la sensibilisation et la formation des collaborateurs pour 87% des directions interrogées. Et c’est bien le collaborateur dans un cas sur deux qui a déjoué les tentatives de fraude externe. Mais est-ce suffisant ? Les collaborateurs ne sont-ils pas souvent les premiers vecteurs de propagation des cyberfraudes ? Pour rappel, l’erreur humaine est à la base de 75% des problèmes de sécurité en entreprise. Même les millenials, alors qu’ils ont des compétences numériques plus fortes, peuvent avoir une réaction inappropriée face aux ransomwares. 73% d’entre eux sont plus sujets à payer la rançon de leur poche pour éviter la honte, selon l’étude Intermedia 2017.

A contrario, l’enquête révèle que 57% des entreprises n’ont pas mis en place de plan d’urgence à activer en cas de fraude.

Les moyens techniques ne doivent donc pas rester secondaires. Seules 22% des entreprises ont réalisé une cartographie des risques alors que la gestion des risques est considérée comme prioritaire pour anticiper et prévenir les dommages. Les entreprises auraient-elles pris totalement la mesure de ce risque et de ses conséquences…

Présent sur le marché de la sécurité informatique, Konica Minolta s’appuie sur des solutions et partenariats reconnus sur le marché pour accompagner les entreprises dans leur stratégie de sécurité IT et de continuité d’activité.

N’hésitez pas à nous contacter.

(Lire aussi l’article sur la cybersécurité)

17 avril 2018