Les opérations qui concourent au fonctionnement d’une organisation sont de natures très diverses. La digitalisation, parce qu’elle fonctionne selon des processus standardisés, permet de tracer plus facilement et surtout automatiquement les opérations qu’elle prend en charge.
Dans le cas particulier d’une solution de GED, toutes les actions effectuées par les utilisateurs sont tracées. En effet, le logiciel enregistre :
- Les intégrations
- Les consultations
- Les modifications
- Les suppressions
- Les extractions
L’entreprise est ainsi à même de disposer d’une information en temps réel, fiable et partageable sur 100 % de ses flux documentaires.
« La traçabilité de la GED est intéressante pour tracer les interactions uniques par rapport à un document, par exemple pour en distinguer à coup sûr et dans le bon ordre les différentes versions. Mais c’est surtout dans le cadre d’un flux de travail, notamment une boucle de validation, que cette modalité est la plus intéressante. En, effet, dans ce cas, l’entreprise est en mesure de piloter efficacement les contributions respectives et donc de fiabiliser et d’optimiser la production collective. Bons à payer des factures, demandes de congé ou validations de contrats suivent ainsi un cycle normé, où les acteurs interviennent dans le bon ordre avec la possibilité de relancer par notification ceux qui oublient de prendre leur part », conclut Anne Silva.