Malgré l’impact de la pandémie de coronavirus sur l’économie mondiale, le secteur de l’impression numérique d’étiquettes et d’emballages continuera de croître en 2021.
Malgré l’impact de la pandémie de coronavirus sur l’économie mondiale, le secteur de l’impression numérique d’étiquettes et d’emballages continuera de croître en 2021.
Cette crise est venue accentuer des tendances déjà existantes sur le marché de l’impression : l’automatisation, l’achat en ligne de produits d’impression, sans oublier, bien sûr, le passage inévitable de l’analogique au numérique.
L’étude d’IDC « Western Europe Digital Label and Packaging Printer Forecast, 2020-2024 » indique que : « l’impression numérique permet aux marques et aux fabricants de répondre rapidement aux demandes des clients, d’améliorer leurs chaînes de production et d’approvisionnement, de réduire les coûts d’entreposage, les déchets et les aide à commercialiser plus rapidement leurs produits. »
L’an dernier, le rapport d’IDC « Western Europe Digital Label and Packaging Printer Shipments and Value by Vendor 2019 » indiquait que la part de marché de Konica Minolta atteignait 19,1 % en Europe occidentale en nombre de commandes et en valeur, sur le segment des presses numériques d’étiquettes et d’emballages. Une part en constante progression : « Les imprimeurs traditionnels d’étiquettes et d’emballages devront élargir leur gamme de services numériques, car les volumes d’impression offset et flexo traditionnels s’érodent avec le temps », peut-on lire dans ce rapport.
En effet, sur le terrain, le nombre d’imprimeurs d’étiquettes traditionnels qui cherchent à prendre le virage du numérique ne fait qu’augmenter, car il s’agit de la seule technologie capable de produire de faibles à moyens tirages dans des délais courts.
Bien qu’il faille s’attendre à un ralentissement anticipé des ventes lié au report de la Drupa 2020 et aux conséquences de la COVID-19, les ventes de matériels devraient remonter à environ 450 unités en 2024, ce qui n’est pas si éloigné des prévisions établies avant la pandémie. A ce jour, celles-ci ont chuté de presque un tiers, à peine plus de 200 unités en Europe occidentale.
La demande en processus de fabrication complets et les besoins en matériels nécessitant des opérateurs moins nombreux et moins spécialisés se multiplient également.
En outre, les secteurs de la santé, de la pharmacie et de l’alimentaire resteront pour un moment encore les principaux marchés porteurs de l’impression numérique d’étiquettes.
La technologie d’impression numérique continuera de progresser au détriment de la flexographie traditionnelle. Les études menées par Konica Minolta ont révélé qu’en Europe, au cours du premier confinement de 2020, les volumes de pages, en termes de mètres linéaires imprimés sur les presses numériques AccurioLabel, ont fait un bond de 150 % en mars, au plus fort de la crise, par rapport au mois précédent.
De plus, la demande d’impressions individualisées ou à faible tirage viennent accentuer la tendance; tout comme l’évolution du commerce alimentaire, des usines agroalimentaires aux microbrasseries.
Pour preuve, entré sur le marché de l’étiquette, il y a tout juste quatre ans, Konica Minolta représente déjà pratiquement 20 % des ventes de matériels en valeur sur le marché numérique de l’impression d’étiquettes et d’emballages. Plus de 500 presses AccurioLabel ont été installées dans le monde.
Les étiquettes joueront donc à l’avenir un rôle de plus en plus important et Konica Minolta entend aider ses clients à concrétiser leurs idées sur ce segment du marché de l’impression.