Le télétravail, une nouvelle flexibilité qui séduit de plus en plus

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Le télétravail est progressivement en train de s’imposer, le « fully remote » est même devenu la règle dans de nombreuses start-ups. Les salariés y trouvent plus de flexibilité, tandis que les entreprises peuvent revoir à la baisse leurs couts de location de bureaux. Toutefois, l’adoption du télétravail est a nuancé et nécessite des garde-fous.

L’appel Skype démarre dans quelques minutes. Paul est déjà connecté. Il a installé son ordinateur portable sur la véranda de sa maison de vacances en bord de mer – c’est là qu’il programme le nouveau site Web de l’entreprise. Jennifer appelle depuis l’espace de co-working à New York. Travailler de n’importe où, un nouveau mode de travail prisé aussi bien par les jeunes générations que les cadres.

 

Vers plus de liberté et de confort de travail

Si jusqu’à présent le freelancing incarnait le « travailler autrement », il rime aussi avec des périodes de travail creuses et une variabilité forte de la rémunération à la hausse ou la baisse en fonction des projets. Le télétravail offre une liberté similaire tout en permettant aux salariés de bénéficier des avantages d’un contrat de travail, notamment une rémunération fixe et une couverture sociale. Ils disposent aussi de l’infrastructure informatique de l’entreprise pour travailler dans de bonnes conditions : connexions large bande, ordinateurs portables, tablettes et smartphones puissants, logiciels spéciaux pour les conférences Web et le transfert de données sécurisé.

Le télétravail rendrait plus heureux les collaborateurs

Les collaborateurs en télétravail sont aussi moins fatigués et donc moins stressés. C’est un fait acté pour 85% d’entre eux selon l’enquête Télétravail 2019 menée par l’Ifop pour Malakoff Médéric Humanis. Télétravailler, c’est aussi mieux travailler avec une plus grande autonomie et concentration. Toujours d’après l’enquête Télétravail 2019, 9 télétravailleurs sur 10 disent avoir gagné en efficacité. Un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle (85%) fait aussi partie des atouts du télétravail. Enfin, le télétravail est perçu comme un signe de reconnaissance si bien que cela permet aux entreprises de fidéliser leurs collaborateurs.

Un bon moyen d’attirer les jeunes talents

38 % des entreprises admettent avoir mis en place le télétravail ces trois dernières années car il est un facteur d’attraction des talents, d’après l’édition 2020 du guide des salaires réalisé par Robert Half. De leur côté, les millennials privilégient les entreprises qui proposent du télétravail. Le cabinet de recrutement Robert Half France estime que plus de 50 % des moins de trente ans demandent en entretien si le télétravail ponctuel ou organisé fait partie des pratiques de l’entreprise dans laquelle ils postulent. Pour les petites et moyennes entreprises, situées en dehors des grandes agglomérations urbaines et qui se plaignent de plus en plus du manque de personnel qualifié, le télétravail devient inéluctable.

 

Le télétravail est-il pour autant si vertueux ?

Le télétravail n’a cependant pas que des conséquences positives, car la suppression d’un espace de travail fixe signifie également moins d’échanges avec ses collègues. En effet, le perte du lien collectif, l’isolement, l’absence de connexion avec son équipe font partie des écueils ressentis par les télétravailleurs. Et à contrario, de nombreuses personnes apprécient leur lieu de travail qu’elles considèrent comme un environnement familier, réconfortant où elles connaissent bien les personnes et prennent plaisir à travailler avec elles. Pour les managers en particulier, il devient aussi plus difficile pour eux d’évaluer leurs collaborateurs.

Certes, bien que le facteur social ne doive pas être ignoré, rendre les espaces de travail plus flexibles présente donc de nombreux avantages – des deux côtés. Pour sa part, Konica Minolta aide les entreprises à répondre aux exigences techniques d’un environnement de travail connecté en favorisant le travail à distance avec son pannel d’offres IT.

(Lire aussi l’article sur la cybersécurité)

17 janvier 2020