Dans un contexte où les cyberattaques se multiplient, les petites et moyennes entreprises (PME) sont des cibles privilégiées des cybercriminels. Lors du webinair « cybersécurité et assurance : quels avantages pour les PME/TPE ?« , organisé par Konica Minolta et AXA, Yoann Dupont, Responsable Offres Print et IT chez Konica Minolta, et Thierry Piton, Référent National Risques Cyber chez AXA France, ont décrypté les principales menaces ainsi que les solutions pour renforcer la sécurité des entreprises.

Une menace croissante pour les TPE/PME
Les cyberattaques représentent aujourd’hui un coût colossal de 10 500 milliards de dollars pour l’économie mondiale. En France, près d’une PME sur cinq a subi une attaque en 2023, un chiffre en forte augmentation. Les cybercriminels ciblent de plus en plus ces entreprises, souvent moins bien protégées que les grandes structures.
Parmi les attaques les plus courantes figurent les ransomwares (rançongiciels) et le vol de données. Les attaquants s’en prennent également aux logiciels de gestion d’entreprise, compromettant ainsi l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement informatique.
Qui sont les attaquants ?
Les cyberattaques peuvent provenir de différentes sources :
- les groupes criminels organisés, motivés par le gain financier, sont les principaux acteurs.
- les cyberattaques étatiques, menées dans un but de sabotage ou d’espionnage.
- les attaques idéologiques, perpétrées par des activistes.
- les fraudes internes, impliquant parfois des employés malveillants.
Réglementation et obligations légales
Face à ces menaces, les réglementations se renforcent :
- NIS 2, qui concerne 10 000 entreprises en Europe, impose des obligations strictes en matière de cybersécurité.
- DORA, destiné au secteur financier, vise à renforcer la protection des systèmes bancaires.
- RGPD, qui exige de signaler toute fuite de données personnelles à la CNIL sous 72 heures.
- la loi LOPMI, obligeant les entreprises à déposer plainte dans les 72 heures suivant une attaque pour pouvoir bénéficier d’une indemnisation.
Stratégies de protection : de la prévention à la réaction
- Dissuasion et prévention
- former les salariés aux risques cyber (phishing, réseaux sociaux, gestion des mots de passe).
- réduire la surface d’attaque en mettant à jour les logiciels et en surveillant les vulnérabilités.
- Détection et réponse
- installer des antivirus et des pare-feu efficaces.
- utiliser des solutions de surveillance en temps réel.
- détecter les anomalies dans les systèmes d’information.
- Résilience et sauvegarde
- disposer d’une sauvegarde sanctuarisée et déconnectée.
- établir un plan de gestion de crise pour une réaction efficace.
L'assurance cyber : un atout stratégique
Une assurance cyber va bien au-delà du simple remboursement des pertes. Elle repose sur trois piliers :
- La prévention, avec des audits, des tests de phishing et des formations.
- L’assistance, avec des experts mobilisés en cas d’attaque pour rétablir rapidement les systèmes.
- L’indemnisation, couvrant les coûts techniques, la perte d’exploitation et les dommages collatéraux.
En moyenne, une cyberattaque coûte 45 000 € à une petite entreprise et 250 000 € à une entreprise de taille intermédiaire, hors perte d’exploitation. Avoir une assurance cyber permet donc de minimiser l’impact financier et de garantir la continuité de l’activité.
Konica Minolta : un acteur engagé dans la cybersécurité des PME
Konica Minolta accompagne les entreprises dans leur stratégie cyber en proposant des solutions avancées accessibles aux PME/TPE. Labellisée « Expert Cyber » par Cybermalveillance.gouv.fr, Konica Minolta met à disposition des technologies de pointe, telles que les solutions EDR (Endpoint Detection & Response), des pare-feu de nouvelle génération et des services de supervision continue.
La cybersécurité est une nécessité. Se préparer aujourd’hui, c’est assurer la pérennité de son entreprise demain.
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