La sécurité économique constitue une politique qui tend à protéger les entreprises contre des risques non financiers comme :
- la non-conformité réglementaire ;
- les menaces à la réputation ;
- les fuites de données stratégiques ;
- l’utilisation malveillante du numérique ;
- les risques liés à la sûreté des personnes et des biens.
En effet, les entreprises françaises, et plus largement européennes, font souvent face à des concurrents internationaux. Ces derniers adoptent différentes approches pour gagner en compétitivité. Ils utilisent des technologies de pointe, appliquent des prix compétitifs ou des modèles d’affaires disruptifs. Leur apparition bouleverse les règles traditionnelles de la concurrence, obligeant les sociétés établies à s’adapter.
Face à ces changements, les sociétés françaises et européennes doivent protéger leurs atouts, qu’ils soient économiques, technologiques ou scientifiques. Autrement, elles risquent de les voir captés ou exploités par des acteurs étrangers.
À titre d’exemple, nous pourrions notamment évoquer l’affaire Michelin. Le célèbre fabricant de pneus français a été victime d’espionnage industriel il y a quelques années. Des employés ont été accusés d’avoir volé des secrets industriels et des informations sensibles sur les processus de fabrication pour les transmettre à des concurrents japonais.
Dans ce contexte, renforcer sa sécurité économique devient incontournable pour se protéger contre :
- le vol de propriété intellectuelle ;
- les cyberattaques ;
- les risques de détournement d’informations sensibles.
En agissant ainsi, les entreprises peuvent protéger leurs actifs et préserver leur compétitivité sur les marchés internationaux. Toutefois, la sécurité économique requiert un effort collectif. Chaque membre de l’entreprise doit être impliqué, que ce soit dans les grandes entreprises, les start-ups, les PME ou les ETI.