En prenant du recul, on s’aperçoit que les PME françaises ont progressé en matière de RSE. D’ailleurs, elles seraient même les championnes de la RSE en comparaison avec les autres pays de l’OCDE et les BRICS, selon l’étude menée par EcoVadis et la médiation inter-entreprises*. 47% (petites ou grandes entreprises) disposent d’un système de gestion de la RSE performant ou exemplaire, contre 40% pour les autres pays de l’OCDE et 15% pour les BRICS. Elles se distinguent sur deux aspects : l’environnement et le social.
Cette avance est motivée par :
– Un cadre règlementaire riche et des incitations des pouvoirs publics à investir dans la RSE, (obligation de publication d’un bilan social, les lois NRE, le Grenelle, etc…),
– des incitations des syndicats et fédérations professionnelles,
– le dynamisme et les synergies des acteurs de la RSE (Novethic, ORSE, Vigeo, entreprises de conseil RSE),
– la participation de la France aux initiatives internationales (participation à l’élaboration de la norme ISO 26000 ou encore la présidence de la commission sur la norme ISO pour les achats responsables).
D’autres pistes de réflexion sont aussi très encourageantes comme celle du groupe de travail de la plateforme nationale d’actions globales pour la RSE qui appelle l’Etat à créer un label RSE volontaire. Ce label RSE servirait à inciter l’Etat et les collectivités à favoriser les démarches « exemplaires » des PME/TPE dans le cadre des achats publics.