Les matières d’un système d’impression peuvent être valorisées en fonction de leur nature de deux façons :
1. Valorisation matière : elle permet de réutiliser les éléments constitutifs du déchet en les intégrant dans le circuit économique. La valorisation de la matière traite des opérations de recyclage, c’est-à-dire du retraitement des déchets dans le cadre de leurs fonctions initiales ou à d’autres fins. En ce qui concerne le système d’impression, les fractions du déchet traitées et transformées pour devenir de la matière première secondaire sont principalement les métaux ferreux et non ferreux, le verre, les plastiques, les câbles, les cartes électroniques.
La valorisation matière participe à l’économie des matières premières ou d’énergie et à leur sécurité d’approvisionnement. Les matières premières de recyclage contribuent positivement à l’économie de matières premières vierges. La valorisation matière, incluse dans une approche globale de développement durable, contribue aussi à l’atténuation du réchauffement climatique, à la préservation de la santé des hommes, à la protection de l’environnement et des écosystèmes.
2. Valorisation énergétique : ce deuxième procédé consiste à utiliser le pouvoir calorifique du déchet, en le brûlant et en récupérant l’énergie ainsi produite pour, par exemple, chauffer des immeubles ou produire de l’électricité. E ce qui concerne le système d’impression, les résidus de poudre de toner sont valorisés de façon énergétique.
Conformément à la directive européenne 2012/19/UE et à son décret en droit français n°2014-928 du 19 août 2014, complétés par les cinq arrêtés prévus au décret et un Avis aux Producteurs, Konica Minolta a mis en place une organisation permettant le traitement des matériels de marque Konica Minolta mis sur le marché après le 13 août 2005. La filiale française dispose par conséquent d’une organisation logistique assurant la reprise de ses systèmes d’impression en fin de vie chez ses clients. Pour ces derniers, 92,77% de matières ont été valorisées (matières traitées et transformées pour devenir de la matière première secondaire) et 7,23% ont été éliminées.
Dans le monde, le Groupe Konica Minolta s’efforce d’améliorer le taux de recyclage de ses systèmes d’impression. Au Japon, les systèmes d’impression en fin de vie sont collectés par l’intermédiaire des sociétés, puis les composants sont démontés sur 7 sites dans tout le pays. Ces derniers sont séparés en métaux, plastiques et autres catégories et expédiés vers différentes entreprises de traitement pour être recyclés en matériaux réutilisables ou en combustible. Sur le nombre total de machines collectées au Japon pendant l’exercice 2014, le taux de collecte estimé est de 70% et le taux de recyclage (en poids) est de 98%.
Source : Sites Web de l’ADEME et du Senat.fr