Il est important de souligner que les contrôles de l’administration visant à vérifier la mise en place de la piste d’audit fiable dans les entreprises sont de plus en plus fréquents.
En ce qui concerne les sanctions, il est essentiel de connaître les conséquences des défauts liés à la facturation, car elles peuvent représenter un coût significatif pour l’entreprise. Voici quelques exemples :
– Pour les factures reçues qui ne respectent pas la réglementation, l’entreprise risque une remise en cause de la déduction de la TVA correspondante.
– Pour les factures émises qui ne comportent pas l’ensemble des mentions obligatoires, l’entreprise peut encourir une amende de 15 € par omission ou inexactitude constatée dans les factures, dans la limite de 25 % du montant de la facture. Il convient de noter que cette amende ne s’applique pas en cas de première infraction commise au cours de l’année civile et des trois années civiles précédentes, si l’infraction a été corrigée spontanément ou dans les trente jours suivant une première demande de l’administration.
– Pour les opérations réalisées sans facture, l’entreprise s’expose à une amende fiscale équivalente à 50 % du montant de la transaction, plafonnée à 375 000 € par exercice. Lorsque la transaction a été comptabilisée, l’amende est réduite à 5 % du montant de la transaction, plafonnée à 37 500 € par exercice.
Toutefois, il convient de noter que cette amende de 5 % ne s’applique pas en cas de première infraction commise au cours de l’année civile et des trois années civiles précédentes, si l’infraction a été corrigée spontanément ou dans les trente jours suivant une première demande de l’administration.
Il est donc primordial de respecter les règles de facturation et de mettre en place une piste d’audit fiable pour éviter ces sanctions potentielles, préserver la conformité fiscale et assurer la pérennité financière de l’entreprise.