Avec l’avènement prochain des NBIC (Nanotechnologies, Biologie, Informatique et Sciences Cognitives), l’entreprise a besoin d’avoir en interne ces propres Jack Ma (Alibaba Group) ou Ahti Heinla (Skype), soit des collaborateurs qui participent de manière active et créative à la mise en forme des processus de travail numériques de demain.
Un pari qu’elles sont en passe de réussir avec la nouvelle génération de dirigeants et de jeunes entrepreneurs qui, comme le pense Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, se lancent, créent, échouent ou réussissent, manifestant ainsi le principe de variation-sélection au cœur de la capacité d’adaptation et d’évolution décrite par Darwin.
Autre trait distinctif décrit par Pierre Beretti et Alain Bloch dans l’ouvrage Homo numericus au travail : leur façon de travailler sous forme de coévolution, jouant de toutes les coopérations possibles, surfant sur les forces d’innovation.
Et l’éducation numérique des autres collaborateurs, une urgence ? Apprentissage en continu, remise en question de ses acquis et réinvention des fonction des uns et des autres, de bonnes pistes pour arriver à faire du numérique une opportunité pour l’entreprise. Avoir de bons outils, de bonnes formations et les bons niveaux d’investissements, c’est aussi tirer parti du numérique pour aller vers une amélioration qualitative du travail ; quel que soit le niveau de compétences numériques des collaborateurs.