Autre aspect intéressant, au-delà de l’amélioration des connaissances personnelles et de la courbe d’apprentissage quant à la prise en main des outils numériques : l’effet positif sur l’organisation. Le top management de l’entreprise est brusquement en contact avec l’avenir de celle-ci. A titre d’exemple, la BBC a lancé un projet de mentorat inversé l’automne dernier. Après un constat très simple : 33 ans l’âge moyen de l’auditeur de sa chaîne Radio 1, censée plutôt s’adresser aux jeunes entre 15 et 29 ans. Pourquoi un tel écart ? L’explication tient surtout au fait que la proportion de directeurs de moins de trente ans à la BBC était particulièrement faible. En 2016/17, ce chiffre n’était que de 0,1%. Désormais, toute l’équipe dirigeante est coachée par la génération Y pour apprendre et comprendre ce que les jeunes pensent de nos jours, ce qu’ils aiment et comment ils utilisent différentes formes médiatiques. Finalement, la réinvention de la BBC ne passerait-elle pas par le mentorat inversé…
Le mentorat inversé valorise donc les carrières grâce au partage de savoir-faire et de connaissances. Le fait qu’un « Y » puisse apprendre à un senior donne aussi de nouvelles perspectives en boostant le travail collaboratif et, ce faisant, l’innovation.
Traduction et adaptation de l’article paru sur Jobwizards.com
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