La très attendue presse jet d’encre de Konica Minolta

Konica Minolta KM-1

La KM-1 de Konica Minolta est une presse numérique jet d’encre feuille à feuille recto verso au format B2+ (585 x 750 mm), utilisant des encres à séchage UV. Elle se rapproche de la qualité offset plus étroitement que toute autre presse numérique à ce jour. La KM-1 est la première presse jet d’encre feuille à feuille de Konica Minolta qui sera présentée officiellement lors de la Drupa 2016.

De quoi s’agit-il ?

Grâce aux encres UV et à des lampes à LED froides, la presse peut imprimer sur un large éventail de substrats, notamment des papiers offset standard ou synthétiques, sans nécessiter un prétraitement spécial. Elle peut également utiliser du carton plus épais, jusqu’à 0,6 mm.

Comment fonctionne-t-elle ?

La configuration est largement similaire aux autres presses jet d’encre feuille à feuille B2, avec un transport papier de type offset. Konica Minolta fabrique le moteur d’impression (y compris ses propres têtes jet d’encre et le contrôleur), les encres et le contrôleur. Les têtes d’impression 600 dpi piézo-électriques à cisaillement sont montées en paires pour produire une résolution de 1200 dpi, à raison de huit paires par barre d’impression pleine largeur et d’une barre d’impression par couleur. Dans un premier temps, la presse sera commercialisée en CMJN «Wide Gamut», avec une cinquième  et sixième couleur en option ultérieurement.  Des capteurs en ligne détectent et corrigent à la volée les éventuelles difficultés d’impression. Le chariot d’impression se rétracte latéralement pour la maintenance et les têtes sont remplaçables par l’opérateur. L’aspect le plus inhabituel est l’encre à séchage UV, spécialement conçue pour la KM-1 et chauffée pour en réduire la viscosité, ce qui aboutit à une couche d’encrage très fine. Les LED de séchage sont compactes et froides. Un simple ventilateur ou extracteur d’air avec conduit est nécessaire, principalement en raison du chauffage de l’encre.

Est-elle rapide ?

La presse de production imprime jusqu’à 3000 feuilles B2+ à l’heure (recto simple) ou 1500 (recto verso) jusqu’à 1200 dpi, avec des données variables. Trois modes d’impression sont disponibles, offrant la même résolution mais différentes tailles de gouttes d’encre, ce qui contribue à réduire la consommation d’encre selon les besoins.

En quoi diffère-t-elle des modèles antérieurs ?

Il s’agit d’une presse de conception entièrement nouvelle, bien qu’elle s’appuie sur l’expérience de Konica Minolta avec ses presses business hub PRESS et son imprimante jet d’encre textile Nassenger SP-1.

« C’est une jet d’encre UV offrant la qualité, l’aspect et le ressenti de l’offset, avec les avantages du numérique. »

Est-elle facile à utiliser ?

Le pilotage s’effectue dans une large mesure via le l’interface utilisateur et son utilitaire de Konica Minolta, appelé Inkjet Manager. Deux modes de fonctionnement sont proposés : le mode Pro, le plus élaboré, pour l’impression de données variables à pleine vitesse et le mode Light pour les contenus moins exigeants. Le chargement/déchargement du papier s’opère comme sur une presse offset. Konica Minolta propose des contrats de maintenance, ainsi que la formation des opérateurs dans son centre de formation et ses services d’accompagnement Digital 1234.


Adapté de l’article écrit par Simon Eccles et paru dans PrintWeek.com 11 au 24 janvier 2016

12 février 2016