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Les entreprises de plus en plus investies dans le développement durable

RSE

Les entreprises ne se sont jamais autant investies dans le développement durable comme le souligne le magazine GreenBiz dans son rapport annuel sur l’état du monde des professionnels de la RSE et du Développement Durable. Il n’y a plus de confusion en ce qui concerne le terme de Développement Durable chez les professionnels. Aujourd'hui, près de 450 entreprises, soit 89 % des entreprises du Fortune 500 ont un département RSE ou Développement Durable.

Un département RSE/Développement Durable qui prend de plus en plus de place

Sur les 6 000 professionnels du développement durable interrogés, 40% déclarent que le budget alloué au Développement Durable ou à la RSE dans leur entreprise a augmenté en moyenne de 24%. Parmi les postes d’investissement qui augmentent le plus, on peut citer le budget alloué à la supply chain durable (+47% entre 2014 et 2015), à l’innovation durable et responsable (+46%) et à la question de l’engagement RSE des salariés (+42%).

En outre, la taille des équipes progresse : de 2010 à 2015, la part des entreprises ayant entre 6 et 10 salariés dans leur département RSE est passée de 10 à 16%. Désormais, 23% des entreprises ont entre 16 et 20 salariés dans leur département RSE ou développement durable (ils n’étaient que 17% en 2010).

Quid de Konica Minolta

Durant l’exercice fiscal 2015, 7,3 millions d’euros ont été dépensés sur des mesures environnementales au niveau international. Le développement durable est considéré par le Groupe et l’ensemble de ses filiales dans le monde comme un enjeu stratégique. C’est d’ailleurs un axe différentiateur fort sur le marché de l’impression, générateur d’économies mais aussi considéré comme un vecteur de transformation et de mobilisation RH en interne. A ce titre, il impacte tous les processus de production et de ventes.

En France, le développement durable est omniprésent dans les projets menés et pilotés par la direction. La politique RSE et sa mise en place sont gérés par un responsable développement durable. La formalisation et le développement d’un système de management environnemental sur toutes les agences a été acté en juillet. A titre d’exemple, la politique de déplacements des collaborateurs prend en compte le développement durable. Les agences privilégient uniquement le train et la voiture, comme modes de déplacement et non plus l’avion. En fonction du type de réunion, l’utilisation de la vidéo-conférence est de rigueur de façon à limiter les déplacements inutiles. La filiale française de Konica Minolta est aussi signataire de la Charte des Achats Responsables de la CDAF. Les émissions de CO2 des équipements d’impression de production de ses showrooms sont toutes compensées. Enfin, un large plan de valorisation des déchets selon 5 flux est en réflexion, notamment pour respecter les nouvelles réglementations en vigueur.

Pour cela, le responsable du Développement Durable travaille au quotidien avec l’ensemble des départements de l’entreprise. Il apporte notamment son soutien aux équipes commerciales sur les questions de développement durable lors des appels d’offres et aident à former les commerciaux sur les Produits Verts du Groupe et les nouvelles offres proposées en France, comme le Pack Compensation Carbone. Il intervient aussi auprès des services logistiques et achats sur la limitation de l’impact environnemental des opérations, ainsi qu’auprès du service RH sur les problématiques sociétales.

 

Une implication de la direction essentielle

Bien que le constat fait ici soit positif, le défi majeur des professionnels du Développement Durable est de convaincre quant à la pertinence de la RSE et de sa mise en place à l’échelle de la direction, pour ainsi en faire un sujet de préoccupation pour le middle et le top management, qui viendra irriguer les Mid-Term Plans, les comités de direction et les comités d’administration. Des chiffres concrets quant au retour sur investissement aussi bien économique, social qu’environnemental doivent être mesurés pour démontrer que la RSE joue sur la compétitivité. Elle procure un gain de performance en moyenne de l’ordre de 13 % par rapport aux entreprises qui ne l’introduisent pas.

En interne, il est aussi important que les professionnels de la RSE et du Développement Durable suscitent l’envie d’agir pour que les collaborateurs soient prêts à s’engager. Ces derniers tiennent un rôle clé en tant qu’ambassadeurs du développement durable auprès de la direction. Sans l’engagement de la direction, le développement durable restera cantonné à de la communication.


 

Greenbiz – Rapport annuel sur l’état du monde des professionnels de la RSE et du Développement Durable

28 septembre 2016