Dans les entreprises, des applications de RPA (Robotic Process Automation) prennent en charge des routines simples, répétitives et chronophages. Cela permet de libérer du temps pour des activités à plus forte valeur ajoutée.
Faire mieux connaissance avec l’univers de la RPA (Robotic Process Automation) est certainement la meilleure façon de comprendre ce que l’on recherche et de trancher parmi tous les possibles :
– Travail, surveillance ou nettoyage, des utilisations qui induisent une différenciation des outils
– Stand alone ou application intégrée : deux approches de la RPA
– Une hiérarchie dans l’autonomie, à mettre en perspective du fonctionnement global du processus
Une application de RPA (Robotic Process Automation) automatise des tâches qui prennent du temps, qui sont répétitives et qui représentent un certain volume. Ainsi, la technologie RPA réduit l’effort des collaborateurs et enrichit leur mission en libérant leur disponibilité.
Mais derrière cette définition généraliste, on différencie généralement trois typologies d’outils de robotisation des processus :
– Les robots de travail, mis en œuvre pour la collecte de données ou la planification des projets.
– Les robots de surveillance, qui détectent les pannes et les anomalies et alertent les acteurs référencés.
– Les robots dits de nettoyage, employés pour opérer des tâches automatisées d’indexation et de migration de données.
« Quel que soit l’usage auquel on la destine, une application de RPA doit être facile à utiliser et facile à déployer. La qualité des interfaces graphiques, la prise en charge des exceptions en autonomie et bien sûr la sécurité pour l’entreprise et ses données sont des critères sur lesquels nous focalisons notre attention. Enfin, le prix et le niveau d’assistance de l’éditeur orientent souvent l’ultime étape de sélection », explique Nicolas Lenglet, Responsable consultants techniques chez Konica Minolta Business Solutions France
Une organisation a deux façons d’accéder à la robotisation de ses processus :
– Le déploiement de solutions stand alone, c’est-à-dire indépendantes de l’environnement digital auquel elles sont intégrées et avec lequel elles échangent des données par APIs.
– L’accès à des fonctionnalités de RPA intégrées dans des solutions de gestion. Les logiciels traitent le processus de bout en bout, associant de manière transparente pour l’utilisateur des traitements assistés et des traitements automatisés.
Les deux approches ne sont en réalité pas si étanches. En effet, les équipes de Konica Minolta savent enrichir une solution de gestion avec une fonctionnalité automatisée très compatible, pour étendre la chaîne de valeur. Ainsi, selon Nicolas Lenglet, « le Cloud a apporté beaucoup d’agilité de ce point de vue. Il est beaucoup plus facile et moins coûteux qu’avant de composer des chaînes de valeur sur mesure, combinant des capacités de traitement logicielles et des capacités robotisées. »
Le niveau d’autonomie entraîne une ultime différenciation entre les applications de RPA.
Ainsi, une application autonome remplace à 100 % l’intervention humaine dans le processus auquel elle contribue. Typiquement, l’échange de données à intervalles réguliers entre deux environnements informatiques ne nécessite aucune intervention humaine. L’échange de données à grande échelle et à haute cadence est le domaine où l’application de RPA autonome est très indiquée.
Les tâches sont simples et strictement répétitives. Et relèvent généralement du back office.
En revanche, le recours à un application de RPA dite supervisée correspond à un besoin où l’opérateur décide. Nous sommes plutôt dans le front office, avec un univers de possibles plus ouvert et surtout des comportements aléatoires de la part des acteurs externes.
L’alimentation des métiers en données utiles et contextualisées, combinant une collecte d’informations automatisée et une exploitation déclenchée, illustre bien les usages généralement associés à ce type de technologie RPA.
Enfin, un robot hybride est capable de s’adapter aux deux types de mission, en autonomie parfois et assisté d’autres fois. Le cas d’usage dans lequel ce type d’application de RPA est recommandé est l’intégration de données de manière ponctuelle via une interface utilisateur.
Le dimensionnement du parc est également un enjeu à considérer dès la conception du projet.
C’est en tout cas ce que conseille vivement Nicolas Lenglet. « Une application de RPA est affectée à une tâche unique. Et quand on traite de gros volumes, on multiplie les applications, qui conduisent alors la mission en parallèle. Devoir ajouter des capacités en cours de projet n’est jamais une bonne solution. Cela pose des problèmes d’interface, qu’il faut reconfigurer à chaque ajout, et dégrade l’équilibre économique du projet. »
En conclusion, l’écosystème des solutions de RPA est un univers à part entière. Les éditeurs rivalisent de savoir-faire pour offrir aux entreprises une gamme étendue de possibilités.
C’est pourquoi l’accompagnement d’un expert de la transformation digitale comme Konica Minolta est indispensable.
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