Un email, une pièce jointe… une infection informatique. Le scénario est désormais classique : qu'il s'agisse d'une PME ou d'une entreprise de plus grande taille, l’erreur humaine est à la base de 75% des problèmes de sécurité.
Un email, une pièce jointe… une infection informatique. Le scénario est désormais classique : qu'il s'agisse d'une PME ou d'une entreprise de plus grande taille, l’erreur humaine est à la base de 75% des problèmes de sécurité.
En quelques années, la cybermenace est passée du statut de vague thème de fiction à un celui de vrai sujet de préoccupation pour l’entreprise – exemples concrets à l’appui. Il est indispensable que les collaborateurs soient formés à décrypter en amont les signaux d’alerte, d’autant qu’ils sont souvent les premiers vecteurs de propagation.
Un chiffre plutôt qu’un long discours : 80% des infections arrivent par e-mail tandis que, le plus souvent, l’infection se déclenche par téléchargement d’une pièce jointe – le mode de diffusion de prédilection des rançongiciels.
Dans ce contexte de risques accrus, la cyber-résilience apparaît comme le nouveau paradigme de la sécurité IT pour faire face aux cybermenaces dans leur intégralité.
La première mesure de prévention consiste à renforcer la vigilance des collaborateurs.
En savoir plus sur le plan de continuité d’activité.
Voici 6 signaux d’alerte pour identifier les indices suspects et se prémunir ainsi des cybermenaces.
Ne vous fiez pas au nom d’envoi affiché, mais observez plutôt l’adresse e-mail de l’expéditeur. Il peut s’agir d’une seule lettre erronée dans l’adresse e-mail – un zéro à la place d’un « o », un « 1 » à la place d’un « I » – pour créer la confusion et usurper une identité.
Les objets de type « Votre compte a été piraté » ou « Vous avez un message urgent » doivent surtout vous mettre en alerte contre une cyberattaque.
Une facture reçue de la part d’un fournisseur inconnu alors que vous travaillez au service commercial ? Méfiez-vous, les attaques malveillantes peuvent aujourd’hui se cacher dans un simple document Word ou Excel, avec l’extension .doc ou .xls. N’ouvrez aucun document dont la provenance vous semble suspecte, voire même simplement étonnante.
Vous recevez un e-mail inhabituel d’un de vos proches qui vous fait part de ses problèmes d’argent et qui vous demande de ne répondre que par email ? C’est un signal d’alerte, votre proche semble être victime d’usurpation d’identité (de spoofing). Prévenez-le dès que possible par un autre mode de communication.
Un site en HTTPS est un site web avec des données chiffrées, ce qui ne signifie pas toujours « sécurisé ». Les cybercriminels aiment cacher des contenus malveillants au sein des sites HTTPS. Un lien à rallonge commençant par https doit vous alerter.
Un site web vous annonce que vous êtes leur 100 000ème visiteur et vous offre un voyage aux Maldives en cliquant simplement sur leur lien. Si cela semble trop beau pour être vrai… c’est sans doute que ça ne l’est pas !
Il est donc essentiel d’avoir le bon réflexe en cas de menace, surtout que depuis 2021 on assiste à une industrialisation des cyberattaques visant l’ensemble des entreprises, indépendamment de leur taille ou secteur.
Pour aller plus loin, consultez notre article sur la cybersécurité.
Une cybermenace est une tentative malveillante d’accéder ou de nuire à un système informatique ou à des données via Internet. Elle peut se manifester sous diverses formes, telles que les virus, les logiciels espions, les ransomwares, ou encore le phishing.
Un email de phishing se reconnaît souvent par son ton alarmiste, des demandes d’informations personnelles, des fautes d’orthographe, et des liens ou pièces jointes suspects. Vérifiez toujours l’adresse de l’expéditeur et le contenu de l’email avec prudence.
Les conséquences peuvent inclure la perte de données importantes, des dommages financiers, une atteinte à la réputation de l’entreprise, et des interruptions d’activité. La récupération peut être coûteuse et longue.
Les ransomwares infectent généralement par le téléchargement de pièces jointes infectées ou via des liens malveillants. Une fois activés, ils chiffrent les fichiers de l’utilisateur, demandant une rançon pour la clé de déchiffrement.
Utilisez un antivirus à jour, des pare-feu, des outils anti-malware, et des solutions de sauvegarde des données. La formation des employés sur les bonnes pratiques de cybersécurité est également cruciale.
La sensibilisation des employés est essentielle car ils sont souvent la première ligne de défense. Les former à reconnaître les signaux d’alerte et à adopter des comportements sécuritaires réduit le risque d’incidents.
La récupération des données est possible si des sauvegardes régulières ont été effectuées. Sans sauvegarde, la récupération est difficile et parfois impossible sans payer la rançon, ce qui n’est pas recommandé.
Les PME doivent adopter une stratégie de cybersécurité comprenant des logiciels de sécurité, des sauvegardes régulières, et la formation des employés. Elles peuvent également consulter des experts en cybersécurité pour des solutions adaptées.
Les mises à jour des logiciels corrigent les failles de sécurité qui pourraient être exploitées par des cybercriminels. Garder vos logiciels à jour est donc crucial pour protéger vos systèmes contre les nouvelles menaces.
Une attaque DDoS vise à rendre un service en ligne indisponible en le surchargeant de trafic. Pour s’en protéger, utilisez des services de mitigation DDoS, surveillez le trafic réseau, et ayez un plan de réponse aux incidents.
Sources : Keypoint Intelligence.